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David Maslanka : Recitation Book (2006)

> Méditation sur « O Salutaris Hostia »

> Fanfare/Variations sur « Durch Adams Fall »

 

Emma O'Halloran : Night Music (2014)

Guillermo Lago : Ciudades (2011)

 

Jordan Gudefin : Chorea Lasciva (2023)

pour quatuor de saxophones et orchestre d'harmonie

Chorea Lasciva

En 2021 naît dans notre quatuor le désir de travailler avec les orchestres à vent amateurs et professionnels. Parallèlement, nous redécouvrons le travail pour saxophones et orchestre de Jordan Gudefin, compositeur et chef d'orchestre issu du CRR de Strasbourg et du CNSM de Paris. Dès lors nous avons souhaité lui commander une œuvre pour quatuor et orchestre d'harmonie.

Formés tous les quatre par la pratique de l'orchestre, nous avons gardé une affection pour celle-ci. En tant que musiciens professionnels, nous trouvons fondamental de nous tourner vers les pratiques amateurs, pour partager notre expérience, notre répertoire et faire découvrir le quatuor de saxophones classique.

Ce programme, destiné aux orchestres amateurs de bon niveau, est créé le 4 novembre 2023 au Palais des Fêtes de Strasbourg, avec la complicité de Maxime Maurer et l'Orchestre d'Harmonie des Jeunes de Strasbourg.

Le quatuor y propose une première partie centrée autour de la musique pour quatuor de saxophone, et rejoins l'orchestre en deuxième partie, après une programmation libre de l'orchestre, avec le concerto Chorea Lasciva.

Remerciements au Crous de Strasbourg, à l'Université de Bischheim, à la FSMA, à l'École de Musique Municipale de Bischheim, à l'Orchestre d'Harmonie des Jeunes de Strasbourg et à Maxime Maurer pour avoir rendu la première de ce projet possible.

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AMERICAN

Le saxophone, pour le grand public, est souvent associé au jazz, et donc aux États-Unis. S’il est vrai que le saxophone entretient un lien particulier avec ce grand pays durant tout le XXe siècle, celui-ci n’a pas été consommé uniquement dans le jazz. La musique classique et contemporaine américaine a également fait la part belle au saxophone, et c’est cette musique que RE/SONO choisit de célébrer dans ce programme 100% américain.

    Une musique moderne puisant ses racines dans les musiques populaires comme celle de Marc Mellits et ses Tapas divertissants aux motifs imbriqués, mais également dans les musiques anciennes venues d’Europe comme le fait David Maslanka tout en cultivant une esthétique, une musique contemporaine ayant influencé la musique populaire d’aujourd’hui, à l’image du minimalisme de Philip Glass. Deux arrangements viendront émailler ce programme. Tout d’abord l’Adagio pour cordes de Samuel Barber, mondialement connu, et ayant inondé la culture populaire depuis son utilisation dans Platoon d’Oliver Stone. Ensuite I’ve got you under my skin, de Cole Porter, une manière pour le quatuor d’affirmer que oui, les États-Unis ont le saxophone dans la peau.

David Maslanka : Recitation Book (2006)

> Méditation sur « O Salutaris Hostia »

> Fanfare/Variations sur « Durch Adams Fall »

 

Samuel Barber : Adagio pour cordes (1936)

arr. Michael Warner

 

Marc Mellits : Tapas (2008, arr. 2017)

 

Cole Porter : I’ve got you under my skin (1936)

arr. Salvatore Sciarrino

 

Philipp Glass : Concerto pour quatuor de saxophones (1995)

> Mouvements 1 et 4

Durée : environ 50 min.

American
Exodus

CON FUOCO

Depuis 2016 RE/SONO développe un répertoire à destination du grand public, permettant de découvrir les différentes facettes du quatuor de saxophones. Programme modulable d’une durée de une heure à une heure trente, Con Fuoco donne à entendre toute la subtilité de l’instrument, des couleurs très françaises de la musique d’Eugène Bozza à la grandiloquence teintée de folklore des Ciudades de Guillermo Lago, en passant par les incursions impressionnistes de Erkki-Sven Tüür. Ce programme enthousiasmant est régulièrement applaudi par un public qui y découvre le quatuor de saxophones dans tous ses contrastes, entre douceur enveloppante, rêveries méditatives et énergie flamboyante.

Ce programme évoluant au cours du temps en fonction des demandes des programmateurs ou des souhaits du quatuor, on pourra y entendre des pièces de Gotokovsky, Ligeti, Maslanka, Glass, Mellits ou encore parfois des transcriptions de Kodály et Bach.

Eugène Bozza : Andante et Scherzo (1957)

Erkki-Sven Tüür : Lamentatio (1995)


Marc Mellits : Tapas (2008, arr. 2017)


Guillermo Lago : Ciudades (2014)

György Ligeti : Six bagatelles (1953, arr. 2007)

Durée : 1h à 1h30

Luis Naon : Tangos Utopicos, mvt 2, 4 et 5 (2015)

Matias Couriel : Aljamia (2018)
*

Matías Ramisch : La Jaula de Oro (2018)

Gonzalo Joaquín Bustos : Prismas y memorias (2017/2018)**

 

Astor Piazzolla : Four for tango (1989, arr. 1993) 

*Commande du quatuor Re/sono

**Cette pièce nécessitant une installation technique conséquente, le quatuor pourra proposer une pièce de substitution.

TANGOS UTOPICOS

L’Argentine contemporaine puise ses racines dans la diversité de musiques populaires qui n’ont eu de cesse de se renouveler. Des tango viejos aux tango nuevos, chaque nouvelle génération de compositeurs a su puiser son inspiration dans le travail des générations précédentes et dans la pluralité des identités qui composent le peuple argentin. RE/SONO rend hommage à la musique argentine dans un programme résolument contemporain, aux tangos teintés d’accents français, italiens, espagnols ou même arabes.

RE/SONO convoque dans ce programme trois générations de compositeurs argentins. L’incontournable Astor Piazzolla qui révolutionna le tango clôture le programme, comme un clin d’œil, avec une de ses pièces les plus novatrices. Luis Naon, qui depuis les années 1980 joue avec la forme populaire du tango, l’esquive, la détourne, débutera le concert. Enfin, la dernière génération, faisant la part belle aux expérimentations sonores, tout en exposant leur vision du monde est représentée Matías Couriel, Matías Ramisch et Gonzalo Joaquín Bustos.

Con fuoco
Tangos utopicos

Marc Mellits : Tapas (2008, arr. 2017)

Fabien Leby : Durch (1998)

Erkki-Sven Tüür : Lamentation (1995)

Matías Couriel : Aljamia (2018)*

Sergio Nuñez Meneses : Voix perdues qui rament (2018)*

Mathias Bertod : Aube (2018)*

*Commandes du quatuor Re/sono

EXODUS

En 2018, RE/SONO lançait son premier projet de commandes. En faisant appel à trois jeunes compositeurs, Matías Couriel, Sergio Nuñez Meneses et Mathias Berthod, RE/SONO souhaitait construire un tryptique où chacun traiterait un aspect des exodes modernes, conséquence des guerres au moyen-orient.

Aljamia est un écho de l’horreur de la guerre, Voix perdues qui rament une représentation des ondes invisibles créées par le voyage des exilés en mer, Aube enfin est une vision de l’arrivée en pays d’exil, où l’on entendra les sensations d’un exilé face à la découverte d’un havre de paix mais aussi aux difficultés à s’y faire accepter.

Face à ce triptyque, on découvre Durch de Fabien Lévy, hommage à Gérard Grisey, dont le titre évoque le passage, le trajet, le voyage, et pourquoi pas l’exil ?

Comme un contrepoint aux langages complexes de ces quatre compositeurs, le quatuor parsème le concert de courts Tapas, de Marc Mellits, plus minimalistes, échos dansés ou bien méditatifs, aux saveurs d’ailleurs.

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BAGATELLES
HONGROISES

La Hongrie, en musique, s’est distinguée par son particularisme, qui demeure exemplaire à certains égards. Souhaitant s’éloigner de la tradition occidentale au XXe siècle, les grands compositeurs « nationalistes » ont choisi de retrouver une fraicheur musicale là où elle se manifeste le plus naturellement et depuis toujours : la musique populaire et paysanne, longtemps oubliée. De ce pays venaient des musiques, qui au début du siècle paraissent parfois étranges, nouvelles, curieuses, dont les origines semblent remonter à la nuit des temps.

Parmi ces compositeurs, Béla Bartók et Zoltan Kodály s'abreuvent à ces sources de renouveau et découvrent des traditions musicales presque oubliées. En recueillant les chants folkloriques, ils contribuent du même coup à l’évolution de l’ethnographie musicale. À leur suite, de nombreux compositeurs contribueront à faire de la musique hongroise une musique située à de nombreux carrefours : Gyorgy Ligeti s’inspire également d’éléments traditionnels pour sa fameuse Musica Ricercata, Ferenc Farkas se place au croisement des époques avec ses recherches sur les manuscrits de la renaissance.
 

Ferenc Farkas : Old hungarian Dances from the 17th century (1959, arr. 1991)

Bela Bartok : Bagatelles op 6 (1908, arr. 1982)

> Bagatelles 1, 2, 4, 6, 10 et 11

Peter Eötvös : Lectures différentes (2014)


György Ligeti : Musica Ricercata (1951-1953, arr. 2007 et 2021)

 

Zoltan Kodaly : String Quartet n°1         op 2  (1909, arr. 2017)

Durée : 1h 

Ancre 1
Ancre 2
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